Esta nueva detención del alcalde de Ziguinchor destruye su condena en ausencia en el caso Sweet Beauté
Los abogados de Ousmane Sonko denuncian una estrategia para eliminar a un posible candidato presidencial en 2024. Otro intento más, argumentan, que estará condenado al fracaso. “No fue Ousmane Sonko quien personalmente le arrebató el teléfono a la gendarmería que estaba vestida de civil. Tiene guardaespaldas. Pero fue para proteger a sus hombres que se responsabilizó del hecho”, especifica Me Bamba Cissé quien considera que este expediente es un epifenómeno.
Además, los abogados del líder de Pastef que estuvieron en rueda de prensa, deploran una «inaudita implacabilidad» contra su defendido antes de ahondar en las consecuencias de esta nueva detención.
Por su parte, Me Demba Ciré Bathily hizo saber que esta nueva detención del alcalde de Ziguinchor destruye su condena en ausencia en el caso Sweet Beauté. Según él, el fiscal que había declarado, durante su conferencia de prensa, que este nuevo expediente no tiene nada que ver con el que lo enfrenta a Adji Sarr, está completamente equivocado. “Esto no refleja la ley.
La condena de Ousmane Sonko por corrupción de menor queda destruida desde el momento de su detención. La decisión judicial ha quedado sin efecto. Ousmane Sonko ya no está sujeto a una condena en el caso Adji Sarr”, dijo.
“No debemos distinguir donde la ley no distingue. De conformidad con el artículo 341 del Código de Procedimiento Penal, Ousmane Sonko ya no se encuentra en rebeldía. Sigue siendo elegible en 2024”, apoya Me Abdy Nar Ndiaye. Este nuevo procedimiento contra el alcalde de Ziguinchor, continúa Me Cheikh Khoureyssi Ba, es una reacción del poder a la denuncia presentada por Juan Branco en la Corte Penal Internacional (CPI). “Es un esfuerzo incesante para evitar su candidatura en 2024”, lamenta el togado.
French version
La défense de Sonko se démonte au Parquet et anéantit son absence
Cette nouvelle arrestation du maire de Ziguinchor détruit sa condamnation par contumace dans l’affaire Sweet Beauté
Les avocats d’Ousmane Sonko dénoncent une stratégie pour éliminer un potentiel candidat à la présidentielle de 2024. Une énième tentative, soutiennent-ils, qui sera vouée à l’échec. «Ce n’est pas Ousmane Sonko qui a arraché personnellement le téléphone de la dame gendarme qui était en civil. Il a des gardes du corps. Mais c’est pour protéger ses hommes qu’il a endossé la responsabilité de l’acte», précise Me Bamba Cissé qui estime que ce dossier est un épiphénomène.
Par ailleurs, les avocats du leader de Pastef qui étaient en conférence de presse hier, déplorent un «acharnement inouï» contre leur client avant de s’appesantir sur les conséquences de cette nouvelle arrestation.
Pour sa part, Me Demba Ciré Bathily fait savoir que cette nouvelle arrestation du maire de Ziguinchor anéantit sa condamnation par contumace dans l’affaire Sweet Beauté. Selon lui, le procureur qui avait déclaré, lors de son point de presse, que ce nouveau dossier n’a rien à avoir avec celui l’opposant à Adji Sarr, a tout faux.
«Ceci ne reflète pas le droit. La condamnation de Ousmane Sonko pour corruption de mineure est anéantie dès l’instant de son arrestation. La décision de justice est devenue nulle. Ousmane Sonko n’est plus sous le coup d’une condamnation dans l’affaire Adji Sarr», indique-t-il. «Il ne faut pas distinguer là où la loi ne distingue pas. Conformément à l’article 341 du Code de procédure pénale, Ousmane Sonko n’est plus en état de contumace. Il reste éligible en 2024», appuie Me Abdy Nar Ndiaye.
Cette nouvelle procédure instruite contre le maire de Ziguinchor, poursuit Me Cheikh Khoureyssi Ba, est une réaction du pouvoir à la plainte déposée par Juan Branco à la Cour pénale internationale (Cpi). «C’est un acharnement dans le dessein d’empêcher sa candidature en 2024», se désole la robe noire.


