El golpe que derrocó al presidente gabonés Ali Bongo está lejos de las preocupaciones de los políticos senegaleses. Muy pocos reaccionaron a este golpe
Un silencio intrigante sobre este octavo golpe en tres años en África. Quienes reaccionaron en la clase política apreciaron de diversas maneras la marginación del ahora ex presidente gabonés.
El ex primer ministro Abdoul Mbaye mantiene sus posiciones legalistas. “Estoy en contra de cualquier conservación o toma del poder por la fuerza. Estoy en contra de elecciones amañadas u organizadas para generar victorias que no reflejan las elecciones de un pueblo. Estoy a favor de transiciones cortas que restablezcan el orden constitucional y la transparencia electoral en los países africanos, las únicas garantías de estabilidad duradera, buena gobernanza y progreso en beneficio de los pueblos”, escribió en su página de Facebook.
En cuanto al diputado Mamadou Lamine Diallo, saluda la “victoria” de su amigo, el opositor Ondo Ossa, y exige que le devuelvan el poder. “Mi amigo, brillante economista, Ondo Ossa claramente ganó las elecciones presidenciales contra la dinastía Bongo. El golpe militar no debe privarlo de esta rotunda victoria. Él encarna la renovación de Gabón”, afirmó.
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Coup d’Etat au Gabon : le Mutisme intrigant des politiques sénégalais
Le coup d’État qui a renversé le président gabonais Ali Bongo est loin d’être le préoccupations des hommes politiques sénégalais. Très peu ont réagi à ce coup dur
Le coup d’Etat qui a renversé le président gabonais Ali Bongo est loin des préoccupations des hommes politiques sénégalais. Très peu ont réagi à ce putsch.
Un mutisme intrigant pour ce 8e coup d’Etat en 3 ans en Afrique. Ceux qui ont réagi dans la classe politique ont diversement apprécié la mise à l’écart du désormais ancien président gabonais.
L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye campe sur ses positions légalistes. «Je suis contre toute conservation ou prise du pouvoir par la force. Je suis contre les élections truquées ou organisées pour créer des victoires ne reflétant pas les choix d’un peuple. Je suis pour des transitions courtes remettant de l’ordre constitutionnel et de la transparence électorale dans les pays africains, seuls gages de stabilité durable, de bonne gouvernance et de progrès au profit des peuples», écrit-il sur sa page Facebook.
Quant au député Mamadou Lamine Diallo, il salue la «victoire» de son ami, l’opposant Ondo Ossa, et réclame qu’on lui rende le pouvoir. «Mon ami, brillant économiste, Ondo Ossa a manifestement gagné l’élection présidentielle contre la dynastie Bongo. Le coup d’État militaire ne doit pas le priver de cette éclatante victoire. Il incarne le renouveau du Gabon», dit-il.
