Presenta un escrito ante el TPI para pedir una investigación preliminar de los dos últimos años de violencia política en el país
El abogado del líder opositor senegalés Ousmane Sonko, Juan Branco, ha acusado al Gobierno del país africano de la comisión de crímenes de lesa humanidad durante su violentísima represión de las protestas por la liberación del disidente detenido.
En un escrito dirigido al fiscal general del Tribunal Penal Internacional (TPI), Karim Khan, y acompañado de imágenes enormemente gráficas de presuntos manifestantes mutilados en rostro y cuerpo por la violencia de la Policía y bandas asociadas, Branco detalla estos crímenes como «parte de un ataque generalizado cometidos como parte de un ataque generalizado y sistemático contra la población civil», por parte de las fuerzas de seguridad del presidente, Macky Sall.
«Le pedimos que abra sin demora un examen preliminar sobre la situación de Senegal», ha indicado Branco en su petición, publicada en su página web, donde el abogado francés recaba «710 elementos de prueba» de estos abusos cometidos entre marzo de 2021 y marzo de 2023.
Branco describe una trama protagonizada por el presidente de Sall, su ministro del Interior, Antoine Félix Diome, así como «112 sospechosos en toda la cadena de mando» que figuran como acusados de estos crímenes que han costado las vidas de medio centenar de personas «en un contexto donde el descubrimiento de recursos de gas y petróleo en este territorio ha generado en ellos la codicia de mantenerse en el poder a toda costa».
El abogado, no obstante, describe estas estimaciones — obtenidas también a partir de datos recabados por ONG como Amnistía Internacional o Cruz Roja de Senegal — como «enormemente conservadoras» y entiende que, dado que las víctimas podrían contarse «por miles», es imposible establecer el balance con la «precisión que exige el procedimiento penal», de ahí en parte la solicitud de la investigación.
French version
L’avocat de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko accuse le gouvernement de crimes contre l’humanité
Soumettre un document au TPI demandant une enquête préliminaire des deux dernières années de violence politique dans le pays
L’avocat du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, Juan Branco, a accusé le gouvernement du pays africain d’avoir commis des crimes contre l’humanité lors de sa répression extrêmement violente des manifestations pour la libération du dissident détenu.
Dans une lettre adressée au procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, et accompagnée d’images extrêmement graphiques de manifestants présumés mutilés au visage et au corps par la violence de la police et des gangs associés, Branco détaille ces crimes comme «dans le cadre d’une attaque généralisée commise dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre la population civile», par les forces de sécurité du président, Macky Sall.
«Nous vous demandons d’ouvrir rapidement un examen préliminaire sur la situation au Sénégal», a indiqué Branco dans sa pétition, publiée sur son site internet, où l’avocat français recueille «710 éléments de preuve» de ces exactions commises entre mars 2021 et mars 2023.
Branco décrit un complot mettant en scène le président de Sall, son ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, ainsi que « 112 suspects tout au long de la chaîne de commandement » qui sont répertoriés comme accusés de ces crimes qui ont coûté la vie à une cinquantaine de personnes » dans un contexte où la découverte de ressources gazières et pétrolières sur ce territoire a généré en eux l’avidité de rester au pouvoir coûte que coûte ».
L’avocat qualifie toutefois ces estimations — également obtenues à partir de données recueillies par des ONG telles qu’Amnesty International ou la Croix-Rouge sénégalaise — d’« extrêmement conservatrices » et comprend que, puisque les victimes pourraient se compter « par milliers », il est impossible d’établir l’équilibre avec la «précision exigée par la procédure pénale», d’où en partie la demande d’enquête.


